D’après les gynécologues, bon nombre de femmes
effectuent, au quotidien, des gestes dangereux pour
leur santé vaginale. Bien souvent, elles pensent
pourtant qu’ils sont bons pour nos parties intimes.
Vous risquez d’être surpris.e
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Erreur numero 1 : Se laver l’intérieur du vagin
Avez-vous déjà entendu parler des gauches vaginales ? Ces dernières consistent a laver l’intérieur du vagin
de manière minitieuse , a l’aide d’un pommeau de gauche ou d’une paire de lavement.
Elles sont absolument déconseillées par tous les
spécialistes sans exception. Le docteur Jessica Dahan Saal, gynécologue explique :” il ne faut ni laver l’intérieur des lèvres ni faire de douche dans le vagin.Le vagin est pourvu de bonnes bactéries qui lui permettent de se nettoyer tout seul.” La douche vaginale déséquilibre la flore ,éradique les bonnes bactéries, fabrique la prolifération des mauvais germes et entraîne l’apparition d’infections en tout genre . A long terme cette pratique peut même porter atteinte à la fertilité des femmes.
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Erreur numero 2: Se laver trop souvent la zone intime
Un lavage de la zone intime à raison d’une lois par jour est largement suffisant. Dans certains cas spécifiques
(tels que les régles ), il est possible de procéder à deux
lavages quotidiens, mais sans produit d’hygiène trop
agressif.
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Erreur numero 3: Se laver les parties intimes a l’aide d’un gant de toilette ou d’une fleur de douche
Le gant de toilette ou la fleur de douche peuvent contenir des germes qu’on risque de répartir sur nos parties intimes si on se lave avec . Plutôt que d’utiliser
Ces derniers, les gynécologues et médecins
spécialisés préconisent de se servir de ses mains.
Bien évidemment, il faut au préalable se laver les mains pour quelles soient propres et qu’elles ne
propagent pas de germes non désirés sur les
parties concernées.
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Erreur numero 4: Utiliser trop de lingettes intimes.
On le sait, les toilettes publiques ou les toilettes autres que celles de notre domicile ne sont pas forcément très propres. Mais compenser leur ” saleté “
avec l’usage cle lingettes intimes n’est pas une très
bonne idée…
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Erreur numero 5: Rincer ses parties intimes seulement avec de l’eau
Bon nombre d’individus pensent qu’il faut se laver les parties intimes seulement avec de l’eau … Eh bien c’est
faux.
Selon les spécialistes, l’eau altère le film hydrolipidique de la peau, empêche l’évaporation de l’eau et entraîne
une déshydratation de la vulve.
Pour bien prendre soin de sa zone intime, il faut utiliser des gels nettoyants intimes prévus á cet effet.
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Erreur numero 6: N’utiliser que des produits lavants pour notre hygiène intime.
Les produits lavants classiques, à l’instar des gels douches ou des savons de Marseille, sont à proscrire
totalement de sa toilette intime.
En effet, ils sont beaucoup trop agressifs et déshyclratants pour ladite zone: le savon de marseille
a un pH trop alcalin, donc un effet trop decapant .
Dans l’idéal, il faut utiliser un savon doux “sans savon”, dont le pH est compris entre 4,5 et 9 pour respecter
le pH naturel de nos parties intimes.
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Erreur numero 7: Utiliser des produits dits ” naturels”, tel que les huiles essentielles, le citron ou le bicarbonate.
S’il est approprié de les utiliser pour prendre soin de la peau de son visage, en revanche, élargir leur usage à la
zone intime est fortement déconseillé par les
spécialistes. En effet, les muqueuses du vagin n’ont
n’ont pas du tout le même pH que ladite peau du
visage : ces produits, aussi naturels soient-ils,
peuvent ainsi s’avérer trop agressifs pour la zone intime.
Le pH du citron est deux fois plus acide que celui de la flore vaginale . Quant au bicarbonate, il peut entraîner des brûlures et des picotements sur ladite zone.
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Erreur numero 8: Se parfumer les parties génitales
Les parfums classiques et/ou déodorants vaginaux sont des produits cosmétiques dont le pH est
inadapté à la zone intime. Si vos sécrétions vaginales
ou vos parties génitales dégagent une mauvaise
odeur, qui plus est, très forte , il faudrait plutôt songer
à demander l’avis de votre médecin.
En effet, derrière ces odeurs peut se cacher une
condition de santé alarmante ou une patologie.